Weekend de boys à l’Auberge du Lac Taureau

Weekend de boys à l'Auberge du Lac Taureau

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Pour notre part, les occasions de se retrouver entre amis sont parfois rares, car nos vies sont passablement occupées. Nous devons parcourir des milliers de kilomètres par année pour être en mesure de faire notre travail et de vous livrer les articles que vous méritez concernant votre activité préférée. Nous nous retrouvons souvent loin de nos demeures et de nos familles pour accomplir les tâches reliées à notre métier. Nos proches sont compréhensifs, ils se plient volontiers à cette prérogative et nous les remercions. 

Donc, planifier une fin de semaine entre chums est un exercice ardu, car nous devons composer avec les contraintes de chacun. Cependant, lorsque nous pouvons mettre un X sur le calendrier à des dates qui conviennent à tous, il n’est aucunement question à partir de ce moment de faire marche arrière. C’est un engagement auquel nous tenons au plus haut point. 

Weekend de boys à l'Auberge du Lac Taureau

Nous avions convenu de passer ce week-end de boys dans le nord de Lanaudière. La destination finale se voulait un hébergement de choix, car il est affublé d’une renommée mondiale: l’Auberge du lac Taureau. Reconnu pour la beauté exceptionnelle de son lac, ses grands espaces et son style typique en bois rond, un séjour remarquable en pleine nature nous attendait. Cet établissement 4 étoiles borde le majestueux lac Taureau, ayant une superficie de plus de 95 kilomètres carrés. Il offre l’opportunité de séjourner dans l’une des 177 unités allant des chambres en auberge, à la location de chalets au bord de l’eau ou aux magnifiques condos. Nous avions une certitude, nous allions profiter d’un séjour de grand confort, de style champêtre et rustique dans un environnement à couper le souffle.

Les avantages de notre métier nous permettent de bénéficier d’une multitude de contacts dans l’industrie de la motoneige. Nous avions par conséquent demandé l’aide de notre bon ami Steve Halikas, directeur de la succursale Thibault Marine inc. de Ste-Agathe, et il s’est porté volontaire pour mettre à notre disposition, pour la durée de la saison, une Polaris Switchback Assault. Par la suite, nous avions contacté le sympathique directeur régional des ventes Yamaha pour le Québec et l’Atlantique, François Morneau, pour nous enquérir sur la possibilité d’emprunter une motoneige Yamaha pour ce week-end dans ce paysage grandiose. Il a répondu d’emblée à notre demande en nous proposant une Yamaha SRVIPER , qui est une motoneige tout indiquée à l’utilisation en sentier que nous planifions effectuer. Pour compléter ce quatuor, le Groupe Contant s’était déjà prédisposé à mettre à notre disponibilité à long terme un Ski-Doo Renegade X-RS 850 et un Ski-Doo Renegade Enduro 900 turbo. Par conséquent, nous avions les véhicules pour nous permettre d’engouffrer les centaines de kilomètres qui nous étaient prédestinés. 

En contrepartie, au fil des jours qui s’approchaient de la journée prévue du départ, le canal MétéoMédia nous annonçait une terrible tempête hivernale. Qu’à cela ne tienne, nous avions effectué les préparatifs d’usage pour être prêts à l’heure prévue. Les bagages ainsi que l’embarquement des motoneiges s’étant effectués la veille, il ne nous restait qu’à parcourir les 200 kilomètres qui nous séparaient de notre destination.

Weekend de boys à l'Auberge du Lac Taureau

Jour 1:

Malheureusement, nous avons été accablés de la plus grosse tempête de neige des dernières années au Québec. Nous avons dû faire preuve de patience et limiter notre vitesse de croisière, car à certains endroits, la visibilité presque nulle nous empêchait de voir à plus de 50 pieds devant nous. 

Nous avons profité de ce cyclone hivernal et de notre passage dans la municipalité de Saint-Jean-de-Matha pour effectuer une pause déjeuner au restaurant LÀ. Son nom est plutôt particulier, mais il est reconnu parmi les citoyens de cet arrondissement comme étant un incontournable. Malgré nos incantations, la tempête qui faisait rage n’avait pas baissée d’intensité durant cette halte matinale. Qu’à cela ne tienne, nous avons repris la route avec notre remorque fermée de 24 pieds que nous avons affectueusement baptisée, le « Big White ». 

La visibilité réduite avait ralenti certainement notre vitesse, mais certainement pas notre excitation d’avoir le privilège de passer une fin de semaine à l’Auberge du Lac Taureau. Les paysages féériques déferlaient tout au long de notre ascension vers notre objectif. Lorsque nous avons traversé le village de Saint-Michel-des-Saints, nous savions ardemment que notre arrivée était imminente. À vrai dire, nous n’étions pas à notre premier passage dans ce coin de la province et malgré une perception atténuée du paysage par les chutes de neige, il nous était possible de distinguer des zones familières. 

Lorsque notre arrivée fut à son apogée, nous avons été chaleureusement accueillis par les préposés à la réception. Par la suite, nous nous sommes empressés d’aller déposer nos effets personnels dans nos chambres pour effectuer un bref conciliabule sur le déroulement de la journée. Nous avions convenu unanimement que la tempête qui déferlait avait le dessus sur nous lors de cette première journée et qu’il était préférable de laisser les motoneiges bien à l’abri dans la remorque.

Weekend de boys à l'Auberge du Lac Taureau

Cependant, la diversité offerte à l’Auberge du Lac Taureau et ses attraits ont compensé pour cette absence sur les sentiers de motoneige environnants. Nous avons profité de cet intermède pour nous détendre sur les causeuses installées tout près d’un immense foyer intérieur. Le bistro situé au rez-de-chaussée, la musique énergique par moment et la table de billard se sont chargés également d’égayer les heures que nous avons passées entre amis. 

Il ne faut pas passer sous silence l’excellente table qui fait la renommée de cet établissement hôtelier. En soirée, nous avons été témoins de mets qui ont satisfait nos papilles gustatives au plus haut point. Nous avons expérimenté de nouvelles saveurs et des découvertes gourmandes. Les charmes locaux sont mis en valeur et réinventés avec une sélection de plats innovants. Nous nous sommes délectés de cette abondance et nous avions des regards qui en disaient long sur notre satisfaction. 

La soirée fut à l’image de notre séjour jusqu’à présent: des moments de détente entre amis profitant de tous les précieux instants que l’Auberge du lac Taureau avait à nous offrir. Après une veillée apaisante sous le signe de l’attachement que nous portons pour chacun de nous, nous avons décidé d’un commun accord d’aller profiter du confort douillet que nous réservaient nos chambres respectives. Selon les prévisions météorologiques, la tempête devait se résorber en cours de nuit, pour laisser place à notre terrain de jeux préféré immaculé de neige vierge. 

Jour 2:

Tel fut le cas lors du lever du soleil, nous avons été témoins de rayons qui annonçaient une journée mémorable. Nous avions préétabli notre point de rencontre à 7h30 dans le hall d’entrée pour notre déjeuner. Nous avons été une fois de plus éblouis par les saveurs qui nous ont été présentées avant d’attaquer les sentiers. 

C’est lorsque nous nous sommes pointé le nez à l’extérieur que nous avons constaté un changement drastique des températures. Le thermomètre indiquait un -35 degrés Celsius, en contraste avec les -5 degrés observés la veille. Qu’à cela ne tienne, nous étions motivés à pratiquer notre activité en effectuant notre objectif du jour: le tour du lac Taureau. Lorsque nous avons quitté l’auberge, nous avons rejoint le sentier qui se situe directement sur le lac Taureau. Je ne suis pas en mesure de quantifier exactement le nombre de kilomètres, mais je peux cependant mentionner qu’ils sont à perte de vue. Il est justifié de préciser que le sentier n’est pas surfacé sur le lac pour des raisons de sécurité. Des balises y sont installées pour permettre aux motoneigistes de suivre la bonne voie. Nous devons être conscients des dangers qui sont présents par l’irrégularité de la surface enneigée. Nous serions portés à croire que le lac nous proposerait une étendue plane, mais cela n’était pas le cas. 

Bien que nous affectionnions les longues lignes droites qui nous permettent d’exploiter le potentiel de nos motoneiges, le froid glacial se faisait ressentir par moment et nous avons apprécié les sentiers en zones forestières qui nous demandaient une retenue sur l’accélérateur. Nous avons rejoint le sentier Trans-Québec 63 qui avait été franchement surfacé nous laissant un tapis blanc immaculé. Ces sentiers plus techniques démontraient également les habiletés de certains membres du groupe et leur rapidité à traverser les enchainements de courbes. 

Weekend de boys à l'Auberge du Lac Taureau

Le froid glacial nous a permis un premier arrêt à l’Auberge le Cabanon pour une pause-café bien méritée. Elle nous a permis d’échanger sur la perception des motoneiges que nous avions en main. Stéphane, le plus technique du groupe, y est allé de recommandations en ce qui concerne certains ajustements pour augmenter la prise de nos skis en virage. Nous avons par la suite pris d’assaut le sentier 345 en direction du mythique Barrage Taureau. 

Il faut être honnête, les sentiers étaient dignes de la réputation du club Saint-Michel. La signalisation adéquate nous rassurait à tout moment sur la bonne direction de notre itinéraire. Le barrage du lac Taureau nous a laissés presque sans voix comme à chaque occasion. Lorsque nous arrivons à sa proximité par le sentier, il nous apparait comme une révélation. Nous profitons à chaque occasion pour prendre un moment pour sa contemplation. 

Nous avons repris le sentier 360 pour continuer notre aventure et pour effectuer la portion restante en direction de l’Auberge du Lac Taureau. Ce fut un bel amalgame de courbes et de lignes droites et nous avons constaté d’emblée que tous, autant les plus expérimentés que les débutants, y trouveraient leur compte. 

En cours de route, nous avons fait une brève pause au Barrage Mattawin, puis repris les sentiers 360 et 33 pour rejoindre l’Auberge du Lac Taureau pour un dîner bien mérité au bistro. Étant en milieu d’après-midi, nous avons convenu que notre journée de motoneige n’était pas terminée et que nous avions passablement de temps avant la tombée du jour pour attaquer les sentiers à nouveau. De retour sur nos motoneiges vers 14h, nous avons continué notre randonnée sur la 33 pour ensuite faire la 63 vers Saint-Michel-des-Saints. À partir de là, le retour vers notre point de départ fut très rapide de par sa proximité. 

Notre souper et notre soirée furent à l’image de ce que nous avions vécu la journée précédente, mis à part le facteur fatigue qui nous a affectés rapidement et qui nous a laissé tomber dans les bras de Morphée en un rien de temps. 

Jour 3:

Nous avons profité, en commun accord, d’un élargissement de l’heure du lever pour profiter pour une dernière fois des lits douillets qui étaient à notre disposition. Après un déjeuner copieux, nous avons rejoint nos motoneiges que nous avions laissées la veille dans le stationnement sécurisé de l’Auberge.

Le point d’essence est situé au même endroit et je vous recommande de faire le plein lors de vos retours de randonnée en fin de journée, car les matins sont très achalandés à l’aube. L’heure de notre départ ayant été établie à 12h, nous avions amplement le temps d’effectuer une centaine de kilomètres supplémentaires avant de partir. Le froid glacial, frôlant une fois de plus les – 35 degrés Celsius a affecté le démarrage de l’une de nos motoneiges et l’aide des employés de soutien sur place a été nécessaire pour un survoltage. 

Malgré ce contretemps, nous avions été parmi les premiers motoneigistes à être sur les sentiers préalablement surfacés en soirée la veille. La froideur de la nuit avait créé une surface très dure nous procurant le mordant que nous apprécions tant. 

Cependant, toute bonne chose a une fin et nous avons dû faire notre au revoir à nos hôtes pour le week-end. Cette fin de semaine a encore une fois de plus mis en lumière la franche camaraderie qui nous anime. Nous avons quitté l’endroit avec le sentiment que nous aurons probablement rendez-vous, dans un avenir rapproché, avec ce beau coin de notre province. 

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