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LA MOTONEIGE, UN EXCELLENT REMÈDE POUR LA SANTÉ MENTALE ET PHYSIQUE EN HIVER

Motoneige bonne pour la santé physique et mentale

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Table des matières

La motoneige n’est pas seulement un loisir hivernal ou un moyen de transport utilitaire.   Les passionnés vont pouvoir fièrement pratiquer leur activité hivernale favorite. Parce qu’il est scientifiquement prouvé qu’elle apporte une dimension thérapeutique pour la santé mentale et physique.

Au-delà du plaisir procuré par la randonnée à travers des forêts enneigées ou par l’ascension de montagnes immaculées et escarpées, cette activité motorisée offre des bénéfices concrets qui ont été validés par des recherches scientifiques.

Bien plus qu’une simple activité de loisir, elle contribue à une bonne activité physique hivernale reconnue scientifiquement.

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Des études, notamment celles menées par une équipe de l’Université de Guelph, ont exploré et quantifié l’impact positif de la pratique de la motoneige sur le bien-être général. Elles attestent que les sorties dans la nature, l’exercice physique léger mais constant, et l’aspect social de la randonnée en groupe contribuent à la réduction du stress et à l’amélioration de la qualité de vie.

Les études scientifiques objectives

La thèse « The Physiological Assessment and Analysis of the Physical Demand of Riding a Snowmobile » (Évaluation et analyse physiologique de la demande physique de la conduite d’une motoneige) a été menée par Tania Pereira et présentée à l’Université de Guelph en 2018. Elle constitue une référence pour quantifier l’effort réel fourni lors de la pratique de la motoneige, sur sentiers ou hors-piste.

Ce travail a établi des données physiologiques objectives, permettant de positionner clairement la motoneige comme une activité physique (AP) recommandée en accord avec les directives de la santé publique.

Voici un résumé détaillé de la méthodologie et des conclusions principales de cette thèse réalisée dans un contexte scientifique.

La première étape a été de constater que l’insuffisance d’activité physique (AP) dans la population représente un facteur de risque majeur lié à de nombreuses maladies chroniques et à la mortalité prématurée. Ce risque augmente pendant la période hivernale avec les températures froides et l’ensoleillement en baisse qui limitent les activités extérieures.

La pratique dans le froid augmente la dépense énergétique.

C’est sans compter sur la motoneige qui se pratique dans le froid et la neige. Ce véhicule relativement lourd implique une activité physique pour la manœuvrer. Il était nécessaire de mesurer les dépenses énergétiques lors de la conduite et la manipulation du véhicule, pour pouvoir les mesurer avec les autres sports.

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L’objectif principal de la thèse de Tania Pereira était de combler cette lacune en évaluant de manière physiologique et objective la demande métabolique et physique réelle de la conduite d’une motoneige. Ce travail a été divisé en une phase de sondage auprès de conducteurs habituels, puis une phase de tests physiologiques en laboratoire en conditions réelles.

Plus de 4 000 conducteurs ont répondu au sondage. Le questionnaire visait à décrire la nature d’une sortie habituelle, à évaluer les efforts physiques perçus sur une échelle de 1 à 10, et à identifier les activités annexes les plus exigeantes physiquement (comme monter et descendre la motoneige sur la remorque).

Deux types de motoneigistes ont été identifiés. Les conducteurs sur sentiers damés et les adeptes de conduite hors-piste en terrain escarpé et neige profonde.

40 motoneigistes récréatifs ont participé à des tests physiologiques standardisés. Les mesures effectuées concernaient la consommation d’oxygène, la fréquence cardiaque et la force musculaire, avec une évaluation de la fatigue musculaire avant et après la conduite.

L’enquête a permis de confirmer que l’activité implique un effort physique significatif, souvent sous-estimé par le grand public.

Il apparaît que les tâches physiques les plus fatigantes ne sont pas nécessairement la conduite elle-même, mais les efforts extérieurs et la manipulation de la machine.

L’effort physique important des motoneigistes hors-piste

 Les motoneigistes hors-piste ont déclaré une dépense physique nettement supérieure en raison de la nécessité de contrebraquer, de se pencher et de se battre constamment avec la machine dans de la neige non compactée. Les efforts pour sortir la motoneige de la neige sont également cités comme des efforts intenses.

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Tous les motoneigistes ont reconnu que les tâches les plus exigeantes étaient de charger et décharger les motoneiges, les tirer, les pousser ou les basculer sur le côté pour des réparations.

Les efforts physiologiques de la conduite ont été évalués en tenant compte de la consommation d’oxygène, de la conduite sur sentier et en hors-piste. L’étude a également mis en évidence l’importance de la demande physique sur le haut du corps. Cela démontre que la force et l’endurance du haut du corps sont essentielles dans la conduite de la motoneige, notamment pour le maintien de la posture, l’absorption des chocs et la direction de la machine.

Les résultats de l’étude scientifique

Les résultats de l’étude permettent de considérer la pratique de la motoneige comme une activité physique dans le contexte de la santé publique et plus précisément des « Directives canadiennes en matière de mouvement sur 24 heures pour les adultes » qui recommandent 150 minutes d’activité physique d’intensité modérée ou 75 minutes de celle d’intensité vigoureuse par semaine.

La conduite de la motoneige en sentier correspond à une activité physique d’intensité modérée tandis que la motoneige hors-piste en terrain escarpé est égale à une activité physique intense.

Les styles de conduite modernes (notamment la conduite debout et active) exigent également un engagement musculaire accru du tronc, des jambes (absorption des chocs) et des bras (direction). Les résultats sur la fatigue du haut du corps confirment que la motoneige est un sport à la fois cardiovasculaire et de force et d’endurance musculaire.

Pour la Santé Publique et les professionnels de la santé, la motoneige peut désormais être citée comme une option crédible d’activité physique hivernale.

Elle rentre également dans le cadre des vertus pour la santé mentale. Comme le mentionne l’INSPQ, « Les activités physiques de loisir, tout particulièrement celles pratiquées en groupe, sont des interventions qui ont un fort potentiel d’accroître la santé mentale, de prévenir les troubles mentaux ou d’en réduire les symptômes ».

L’exposition à la lumière naturelle peut également avoir un effet positif sur les symptômes de dépression (Pinchasov, Shurgaja, Grischin et Putilov, 2000).

Sur le plan mental, l’immersion dans la nature permet une réduction marquée du stress et une baisse du taux de cortisol. Enfin, l’effort physique lié au pilotage déclenche la libération d’endorphines, ces hormones du bonheur qui procurent une sensation durable de bien-être et de sérénité.

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En conclusion, la motoneige est une activité dynamique, exigeante et profitable pour la santé physique.


Sources : 

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